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JEAN-LOUIS COURTINAT
40 ANS DE PHOTOGRAPHIE SOCIALE

Cette exposition aborde les multiples facettes de quarante années de photographie sociale. Avec humilité, Jean-Louis Courtinat n’a eu de cesse d’enregistrer les « vies minuscules » de gens sans importance, ceux que notre société rejette, ceux que la mort aspire. Composant une bouleversante galerie de portraits, il nous fait voir combien les « plus fragiles » sont grands et combien ils ont à nous enseigner. À nos sociétés d’abondance, ces photographies posent des questions profondément humaines et toujours d’actualité.

© Jean-Louis Courtinat

DEANNE FITZMAURICE
CŒUR DE LION : L’HISTOIRE DE SALEH

Ce reportage raconte la vie de Saleh Khalaf. À 9 ans, lors de l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003, Saleh a perdu ses mains et un œil, et a été grièvement blessé à l’abdomen en ramassant une bombe qui a explosé. Il a été surnommé « Cœur de Lion » après que son cœur s’est arrêté sept fois sur la table d’opération et qu’il refusait de mourir. Pendant vingt ans, Deanne Fitzmaurice a suivi son parcours, du petit garçon parti aux États-Unis pour des soins vitaux à l’adulte et réfugié mutilé, évoluant à travers les méandres de la vie en Amérique. Ce qui n’était au départ qu’un témoignage du combat personnel de Saleh a évolué vers un récit plus large sur les effets dévastateurs de la guerre sur les civils.

© Deanne Fitzmaurice / San Francisco Chronicle

EUGENE RICHARDS
DO I KNOW YOU?

Do I Know You? est une exposition de photographies en couleurs d’Eugene Richards représentant l’Amérique d’aujourd’hui. Elle explore des sujets tels que la survie, le spectre de l’esclavage, la criminalité, l’emprisonnement, la pauvreté, la perte indicible, la quête d’amour et ce que signifie être beau.
© Eugene Richards

CÉDRIC GERBEHAYE
KASHMIR. WAIT & SEE

Depuis la partition du sous-continent indien, décidée à la hâte en 1947, le Cachemire est devenu l’une des régions les plus militarisées au monde et le théâtre de multiples guerres entre l’Inde et le Pakistan. Entre 2017 et 2024, Cédric Gerbehaye a documenté les deux côtés de la ligne de contrôle : une frontière non reconnue internationalement au cœur d’un nœud géopolitique et montagneux, empreint d’une grande diversité culturelle.
© Cédric Gerbehaye / National Geographic

CAROLYN VAN HOUTEN
LA GUERRE CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE EN SOMALIE

Dix ans après la chute de son califat au Moyen-Orient, l’État islamique a discrètement reconstitué ses forces dans une région aride et escarpée du nord de la Somalie. À travers une enquête magistrale, le Washington Post a mis en lumière l’ampleur de cette lutte dans les provinces reculées d’un des pays les plus pauvres au monde. Photojournaliste pour le quotidien américain, Carolyn Van Houten a pu suivre les militaires somaliens et documenter leur traque des combattants islamiques jusque dans les grottes découvertes récemment dans le Puntland.

© Carolyn Van Houten / The Washington Post

CYNTHIA BOLL
LA MIGRATION DE LA CAPITALE INDONÉSIENNE
Lauréate 2024 de la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste

Ce reportage se penche sur le déplacement de la capitale de l’Indonésie de Jakarta à Nusantara, à l’est de Kalimantan. Il aborde la crise environnementale à Jakarta, la construction d’une nouvelle ville intelligente sur l’île de Bornéo et les conséquences politiques et sociales de cette initiative sans précédent. Le projet étudie la transition d’une métropole surpeuplée qui sombre à une future capitale planifiée et durable.
© Cynthia Boll – Lauréate de la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste 2024

JUAN CARLOS
LE SALVADOR

Jamais dans l’histoire récente de l’Amérique latine un gouvernement n’avait enfermé une telle proportion de sa population : près de 2 % des adultes salvadoriens sont aujourd’hui détenus au nom de la guerre contre les gangs. Depuis plus de deux ans, le président Nayib Bukele est parvenu à instaurer un climat de paix relative dans un pays longtemps ravagé par la violence. Une tranquillité applaudie par une majorité de Salvadoriens, mais qui repose sur une dérive autoritaire assumée : détentions arbitraires, procès inexistants, allégations de torture et morts suspectes. Les photos de Juan Carlos racontent le quotidien d’un pays où la paix s’achète au prix des libertés.
© Juan Carlos

RIJASOLO
MADAGASCAR, TERRE DES ESPRITS

À Madagascar, la spiritualité façonne la relation des hommes avec leur environnement et leurs ancêtres. À travers rites de possession, culte des esprits et vénération de la nature, l’invisible continue de dialoguer avec le visible au quotidien. Malgré les influences extérieures et les changements rapides du monde moderne, les croyances traditionnelles demeurent vivaces, tissant un lien puissant entre passé et présent. Si ce socle ancien connaît parfois des fragilités, il reste au cœur de l’identité malgache, vibrant à travers les gestes, les prières et les lieux sacrés de l’île.
© Rijasolo / Riva Press pour *Géo* France

GEORGE STEINMETZ
NOURRIR LA PLANÈTE

D’où vient la nourriture que nous consommons ? Pour répondre à cette question, George Steinmetz a produit l’un des plus ambitieux projets photojournalistiques de ce début de XXIe siècle. Avec ses drones et son planeur, il s’est envolé dans le ciel de plus de 50 pays. Prendre de la hauteur pour mieux témoigner des conséquences de la production alimentaire et de leur ampleur. Visa pour l’Image avait déjà, en 2018 et 2022, exposé les premiers chapitres de ce travail indispensable, qui a valeur de documentaire autant que de création artistique à part entière. Cette ultime exposition de Nourrir la planète accompagne la sortie de son livre éponyme.
© George Steinmetz

JEAN-PIERRE LAFFONT
PHOTOGRAPHIER EN TOUTE LIBERTÉ

Si sa carrière a commencé pendant la guerre d’Algérie, c’est aux États-Unis que Jean-Pierre Laffont va s’affirmer comme un photojournaliste incontournable. Sixties, seventies, eighties, il devient le témoin de ces années charnières où défilent des figures majeures de l’histoire et des arts. Un regard porté sur un monde au tournant du millénaire, en proie aux mutations les plus folles. Cette rétrospective met aussi en lumière d’autres reportages du plus américain des photographes français, comme son travail sur les enfants esclaves, revenant ainsi sur ce parcours qui fera date dans l’histoire du photojournalisme.
© Jean-Pierre Laffont

GAËLLE GIRBES
UKRAINE : SURVIVRE AU MILIEU DES RUINES

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, de nombreux villages et villes ont été rayés de la carte. Selon un rapport de la Banque mondiale, du gouvernement ukrainien, de la Commission européenne et des Nations unies datant de février 2025, près de 30 % du territoire ukrainien est ravagé et miné. Le ministère du Développement des communautés et des territoires d’Ukraine a enregistré 4,6 millions de personnes ayant perdu leur maison. Malgré la guerre qui fait toujours rage, certains citoyens ukrainiens, qui n’ont nulle part où aller, tentent de survivre au milieu des ruines ou même de reconstruire avec elles.
© Gaëlle Girbes Lauréate 2024 du Prix Pierre & Alexandra Boulat

STEPHEN SHAMES
UNE VIE DE PHOTOGRAPHIE

Depuis plus de cinq décennies, Stephen Shames parcourt les cinq continents pour témoigner de tragédies et de victoires. Si ses sujets sont très variés, il existe un fil conducteur dans son travail. Ses photos d’enfants et de familles montrent ce qui nous déchire et ce qui nous unit : la violence et la maltraitance, mais aussi la sensualité, l’amour, l’espoir et la transcendance. Ses images viennent du plus profond de son cœur et de son âme.
© Stephen Shames

BRENT STIRTON
VIRUNGA : 100 ANS

2025 aurait dû être une célébration pour le parc national des Virunga, le plus ancien du continent africain. Le travail acharné des gardiens de cet écrin de nature a permis notamment la préservation de sa population de gorilles de montagne et le retour du plus grand troupeau d’éléphants recensé ces 50 dernières années. Mais parce qu’il est situé aux portes d’une zone en guerre depuis trois décennies, le parc est en perpétuel état de siège, aux mains de ceux qui convoitent ses richesses naturelles : groupes terroristes, milices locales ou armée rebelle soutenue par le Rwanda voisin. Depuis quinze ans, Brent Stirton est témoin de cette guerre qui ne dit pas son nom. Pour les 100 ans du parc, il nous présente l’intégralité de son travail.
© Brent Stirton / Getty Images

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